Lorsque les parents vieillissent, des décisions difficiles doivent être prises, lorsque l’entretien de la maison n’est plus possible. Mais sur qui repose la décision d’investissement ?
Plan de l'article
- Qui peut prendre la décision de placer une personne âgée dans une maison de soins infirmiers ?
- Pourquoi placer une personne âgée dans EHPAD ?
- Qui paie la maison de retraite ?
- Comment pouvons-nous faire s’il n’y a pas d’accord sur le placement ?
- Comment le placement en maison de retraite fonctionne en Suisse ?
Qui peut prendre la décision de placer une personne âgée dans une maison de soins infirmiers ?
Une personne âgée, après des chutes répétées, un sentiment de solitude ou l’annonce d’une maladie neurodégénérative, comme la maladie d’Alzheimer, par exemple, peut prendre la décision de son propre chef, retourner à l’EHPA ou à l’EEPH. Si l’EHPA (établissement d’hébergement pour personnes âgées) correspond plus à ce que l’on entend par résidence de retraite, nous parlons de l’EHPAD (le D final correspondant au mot dépendance), lorsque la personne est en perte d’autonomie.
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Mais cela peut émaner des descendants (les enfants des personnes âgées, plus souvent), lorsque la personne âgée est dans le déni de sa maladie ou quand il n’est plus dans l’état physique ou psychologique de prendre décisions en elles-mêmes.
Même lorsque les enfants croient collégialement que la maison de retraite est la seule solution, la question du paiement de ce logement peut entraîner de nouveaux conflits, comme nous le verrons dans un paragraphe suivant.
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Pourquoi placer une personne âgée dans EHPAD ?
Un logement qui n’est pas adapté au vieillissement, mais aussi une aggravation du niveau de dépendance : la personne âgée n’est plus capable de faire, seul, certains actes de la vie quotidienne, tels que se lever, se laver, manger peuvent en être les raisons.
Il est possible, tout d’abord, d’adapter le logement, surtout parce qu’une aide financière est disponible. Dans ce contexte, on peut condamner le sol afin que la personne âgée ne risque pas de tomber. L’installation d’une barre de douche ou dans les toilettes est souvent considérée aussi bien.
Mais cela peut être lié au fait que l’à la maison est trop cher pour les personnes âgées. En fait, si vous avez besoin de quelqu’un qui prend soin de vous pendant la nuit, peut représenter un budget quotidien de 100 euros.
Être dans un EHPAD, en cas de perte d’autonomie, assure aux descendants des soins médicaux constants et de surveillance jour et nuit.
Mais, pas nécessairement pour mentionner les problèmes de santé, une personne peut ressentir le besoin, si elle vit loin de sa famille ou s’il vient de perdre son conjoint, de briser la solitude, rejoignant un centre d’accueil collectif.
Il est à noter qu’un placement dans EHPAD peut être temporaire, après l’hospitalisation, par exemple. Si la personne âgée a besoin de soins fréquents, il peut être plus pratique de recevoir toute l’attention d’un personnel de l’EHPAD pour guérir plus rapidement et rentrer chez elle, si le médecin le valide.
Qui paie la maison de retraite ?
La maison de retraite, l’EHPAD ou le système de soins familiaux sont normalement payés par la personne âgée elle-même. Pour ce faire, mobilise le montant de votre retraite ou vous pouvez utiliser vos actifs immobiliers.
Si les moyens financiers des personnes âgées ne lui permettent pas de payer pour l’institution tous les mois, vous devez savoir qu’elle peut demander une pension alimentaire de son conjoint, bien sûr, s’il est encore en vie. Mais cette aide financière peut être demandée à leurs descendants, mais aussi aux petits et arrière-petits-enfants, comme le stipule l’article 205 du Code civil.
Le désaccord au sujet du placement peut également être lié au montant de la pension qui serait demandé si l’adulte âgé n’était pas à la maison. Mais si cela n’était pas possible, pour des raisons de santé, le Service social, qui enquêterait sur la demande de pension alimentaire pour enfants, peut engager une action en justice pour demander ce paiement.
Le montant est établi après une décision de justice, en fonction des moyens de chaque enfant.
Il convient de noter que vous pouvez mobiliser une certaine aide, en particulier l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) dont le montant varie en fonction du niveau de dépendance (RIF 1-6).
Les personnes âgées peuvent également prévoir cette situation en signant un contrat de dépendance avec son assureur. Par conséquent, le montant peut être utilisé pour payer la maison de retraite.
Toutefois, les aides d’État ne peuvent être complétées, après entretien des descendants, que si la personne âgée n’a pas d’autre source de financement ou si elle est épuisée.
Comment pouvons-nous faire s’il n’y a pas d’accord sur le placement ?
Lorsque les personnes âgées ne veulent pas entrer dans la maison de retraite, nous devons nous interroger sur la nature de cette réponse.
- Est-ce une décision bien pensée : la personne âgée n’est pas dans une situation de dépendance : malgré son âge, elle pense pouvoir le faire seule ?
- Est-il dans le déni total malgré répété incidents ou accidents : malaise, chutes, oubli d’arrêter le gaz, nourrir qui le mettent en danger ?
Quand ce sont les descendants qui évoquent cette possibilité, tout le monde peut être en désaccord. En fait, psychologiquement parlant, il peut être difficile d’admettre qu’une personne qui a servi de modèle depuis tant d’années n’est plus en mesure de prendre des décisions.
Dans les cas extrêmes (maladie d’Alzheimer avancée, lésions cérébrales à la suite d’un accident, sénile et démence), la personne âgée peut être soumise à une protection judiciaire. C’est une personne nommée par un tribunal qui prendra les décisions inhérentes à sa santé, à son bien-être, à ses finances et parfois à son entrée dans l’EHPAD.
Si la personne est en mesure de décider, mais que ses proches considèrent la situation inquiétante, il est possible de recourir à un service de médiation familiale.
Si cela ne donne rien, cela dépendra de la JAF (juge des affaires familiales), donner son avis, afin de mettre un terme au différend.
Il peut donc décider que la personne âgée doit être vue par des personnes du ministère qui jugent de sa situation de dépendance. Si cela est vrai, la JAF peut décider de l’emplacement dans EHPAD. Cependant, dans la mesure du possible, nous veillons toujours à ce que le consentement de la personne concernée soit obtenu de toute façon.
Comment le placement en maison de retraite fonctionne en Suisse ?
En Suisse, la situation est un peu différente pour les personnes âgées. Si en France, le sujet du placement en maison de retraite peut souvent être très conflictuel, ce n’est heureusement pas le cas dans tous les pays, et on peut le voir ici avec l’assurance vie Troisième Pilier.
Qu’est-ce que l’assurance vie Troisième Pilier ?
Bien loin du système français, la Suisse propose l’assurance vie Troisième Pilier, qui est aussi très utile pour une prise en charge des personnes du troisième âge dans les maisons de retraite. Comme vous pourrez le constater sur leur site (voir la source : https://www.troisiemepiliersuisse.info), ce principe consiste tout simplement à préparer dans les meilleures conditions possibles la retraite des personnes âgées, notamment si elles doivent se rendre dans une maison de retraite. Grâce à ce modèle, il est possible d’anticiper sur toutes les difficultés à venir pour la personne bénéficiaire, mais également pour tous les proches d’une famille. Cette idée repose sur trois principes importants qui ne pourraient pas fonctionner indépendamment.
Quels sont les trois valeurs fondamentales de ce modèle ?
Si ce modèle fonctionne aussi bien aujourd’hui, cela n’a rien d’un hasard. En effet, comme vous pourrez le constater, il est particulièrement efficace car il repose sur des valeurs clés :
- l’assurance vieillesse et survivant (que l’on appelle aussi AVS) et l’assurance invalidité (AI) : elles sont obligatoires pour les personnes qui travaillent ou qui résident en Suisse actuellement
- le financement de la loi de prévoyance professionnelle (LPP) par les entreprises ainsi que leurs salariés
- la mise en place d’une prévoyance qui n’est pas obligatoire, mais qui par du principe que tout le monde peut faire un effort d’épargne pour bénéficier d’avantages fiscaux
Ce modèle a d’ores et déjà fait ses preuves, et les particuliers en Suisse sont nombreux à l’apprécier. En effet, ils n’ont pas de soucis à se faire sur l’avenir des personnes âgées. Vous trouverez davantage de conseils à ce sujet sur cette page : https://laurentgrenier.com/le-troisieme-pilier-bien-preparer-sa-retraite/.
Comment choisir sa compagnie d’assurance pour préparer la retraite ?
Pour bien préparer la retraite, et potentiellement partir en maison de retraite dans quelques années, les particuliers en Suisse ont le choix. Ils ne sont en effet pas contraints par le système local et peuvent choisir parmi plus d’une trentaine de compagnies d’assurance. Toutes les entreprises ont leurs avantages et leurs inconvénients, c’est pourquoi nous vous recommandons d’utiliser un comparateur pour ne pas faire d’erreurs !