Comprendre les différents formats d’impressions et leur usage
Dans le cadre d’un projet de tirage professionnel ou personnel, il est crucial de bien choisir la taille du support d’impression. Tour d’horizon des formats d’imprimerie et focus sur le A3, courant, pratique et multifonctions.
Impression professionnelle : des formats normalisés
Le format d’impression d’un document est dicté par des nécessités pratiques : rangement, manipulation, lisibilité, type d’enveloppes, etc. Les normes des tailles ont été conçues afin que les feuilles coupées conservent les bonnes proportions une fois massicotées dans la longueur. Cela permet d’éviter des pertes de matériau au moment de la découpe des documents et facilite la déclinaison des supports de communication des entreprises.
Ainsi, la nomenclature classe les tailles des supports d’impression en leur attribuant une lettre : A, B ou C. Les divers formats sont ensuite numérotés (ce chiffre correspond au nombre de fois où le gabarit d’origine a été divisé en deux).
Quels sont les formats d’impression et leurs usages ?
Le format A est le plus courant, il est défini par la norme professionnelle ISO 216. Il est numéroté de 1 à 10, il en existe donc 11 au total.
La plus grande taille est le A0, qui convient à l’impression de publicités, d’affiches. Il en va de même pour les formats A1 et A2, bien qu’ils soient plus fréquemment utilisés pour les plans d’architecte.
Le A3 est plébiscité par les entreprises qui souhaitent imprimer leurs supports de communication. Attention, il ne s’agit pas d’un format normalisé : les dimensions communément établies pour le A3 sont : 297x 420 mm. Afin de réussir son impression en format A3, il faut donc prendre conseil auprès d’un imprimeur professionnel.
La taille A4 est le format courant des impressions quotidiennes. Le A5 est très utilisé pour les flyers ou les tracs publicitaires. Petit et pratique, il se rapproche du format A6, qui reste cependant utilisé majoritairement pour le tirage des photos.
Les entreprises demandent régulièrement des impressions en A7, qui est celui des stickers ou des autocollants et du A8, pour les cartes professionnelles. Les étiquettes sont imprimées, elles, au format A9.
Il est tout à fait possible de se tourner vers les formats B et C, qui sont des modèles alternatifs. La norme B a de plus grandes dimensions que le format A et fonctionne de la même manière : une numérotation correspond au double du numéro supérieur. En bureautique, le format C est utilisé pour l’impression d’enveloppes. La taille C correspond à celle du format A : une feuille A5 entre dans une enveloppe C5.
Pratique et avantageux : focus sur le format A3
Un A3 correspond à deux feuilles A4 standards mises côte à côte en suivant la longueur, il a donc une dimension de 297 x 420 mm, soit une superficie de 1250cm2. Il est considéré comme un format intermédiaire, et fait partie de ceux qui sont les plus souvent utilisés. Fréquent, certaines imprimantes et photocopieuses pour particuliers permettent une exploitation en A3, bien que la qualité d’impression des machines personnelles n’égale pas celle d’un équipement d’imprimeur professionnel.
Il est employé pour l’impression de posters, de plaquettes, d’affiches publicitaires ou de pans d’architecte, mais aussi afin de produire les documents personnalisés d’une structure professionnelle. C’est un format qui offre une très bonne surface de communication tout en restant économiquement abordable. Il permet également l’impression en amalgame et qui est idéal pour tous les supports de communication d’une entreprise.
Afin de s’assurer de réussir le tirage au bon format de son projet, il est vivement conseillé de se tourner vers un professionnel de l’impression.
