La banque peut choisir entre cautionnement, hypothèque et IPPP pour garantir les prêts immobiliers qu’elle fait. L’emprunteur n’a donc pas son mot à dire, mais si aucune caution n’a été accordée, il peut se tourner vers la solution hypothécaire, qu’un prêteur n’a pas le droit de refuser. Chacune de ces garanties a des avantages et des inconvénients.
Plan de l'article
cautionnement ou hypothèque : si vous envisagez de revendre
Les ménages qui achètent une maison aujourd’hui avec l’idée de la revendre dans quelques années ont intérêt à choisir une caution plutôt qu’une hypothèque.
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S’ ils ont un dépôt, ils ne paieront pas de frais supplémentaires lorsqu’ils remboursent leur crédit immobilier.
S’ ils ont une hypothèque ou une IPPP, ils devront payer la libération. Ce montant est compris entre 0,5 % et 1 % du crédit.
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Exemple : sur un prêt immobilier de 250 000€, les frais de libération hypothécaire s’élèvent à environ 1042€.
Dépôt ou hypothèque : en cas de défaut
En cas de défaut de l’emprunteur, la société de cautionnement remplacera immédiatement l’emprunteur. C’est elle qui paiera la totalité des paiements mensuels à la banque prêteuse, au principal et aux intérêts. C’est pourquoi les banques les préfèrent à toute autre forme de garantie, même si les obligations sont plus chères que les hypothèques.
Si le prêt immobilier est couvert par une hypothèque, la seule solution de la banque sera de négocier avec l’emprunteur. Si à la fin ce dernier n’est pas en mesure de rembourser, la banque n’aura pas d’autre que de faire une saisie . Cependant, l’emprunteur sera en mesure de recourir à la vente afin de payer ses dettes, et se donner jusqu’à 5 ans pour rebondir.
Si le prêt immobilier est couvert par une DPI , la banque prêteuse a le droit d’être payée en premier sur d’autres créanciers. En cas de saisie, un tribunal doivent payer en totalité le principal dû, les intérêts sur les arriérés et toute pénalité à la banque. Le juge devra répartir le reste entre les autres créanciers.
cautionnement ou hypothèque : en cas de modularité de l’échéance
Certains contrats de prêt incluent la possibilité d’augmenter ou de diminuer le montant des acomptes mensuels, avec plus ou moins de frais. Cette disposition peut être utile aux ménages qui souhaitent injecter du capital dans leurs prêts immobiliers afin de le rembourser plus rapidement.
Cependant, si leur immobilier de prêt est couvert par une hypothèque , il dure de toute façon le nombre d’années initialement prévu dans le contrat. Cela signifie que s’ils finissent de rembourser 3 ans avant la date prévue, ils devront encore attendre 3 ans avant qu’ils n’engagent aucun coût de sortie.
Si leur prêt immobilier couvert par une caution , le simple fait de rembourser intégralement met fin au contrat de cautionnement.
Hypothèque, cautionnement ou IPPP, pour financer quoi ?
Le cautionnement et hypothèque peut couvrir tous les types de prêts immobiliers, même l’achat de vieux avec des travaux.
D’ un autre côté, l’IPPD ne traite qu’d’une chose palpable. Cet arrangement ne sera donc pas en mesure de garantir un prêt immobilier sur la construction ou les travaux.
Ainsi, lorsqu’un ménage souhaite contracter un prêt immobilier pour l’achat d’œuvres anciennes, il peut utiliser deux garanties.
L’ enregistrement du privilège du prêteur couvrira la propriété bâtie, souvent moins chère qu’une caution. Ensuite, une hypothèque sera appliquée sur les frais de notaire, les taxes et le coût des travaux.
Comment choisir entre cautionnement, hypothèque et IPPP ?
L’ emprunteur ne choisit pas la garantie de son prêt immobilier. Une fois que la banque a accepté son profil, elle envoie son dossier à la société de cautionnement avec laquelle elle travaille. Si ce dernier accepte la demande, un crédit immobilier est accordé.
S’ ils refusent, la banque se tourner vers un prêt hypothécaire ou IPPP. L’emprunteur doit alors s’adresser à un notaire qui effectuera les actes.
Selon la Banque de France, en juin 2020, les Français ont souscrit 12,6 milliards d’euros de prêts immobiliers hors renégociation. Le taux moyen fixe à long terme était de 1,26 %.
Il est intéressant de savoir qu’une banque n’a pas le droit de refuser une hypothèque. D’autre part, elle a le droit d’appliquer le taux qu’elle désire. Il n’est pas impossible pour un prêteur d’attendre la réponse de la société de cautionnement avant de soumettre une offre d’avance légale à son client, corrigée en fonction du niveau de garantie.