Changer radicalement le régime matrimonial ou simplement y insérer une clause particulière est beaucoup moins compliqué et coûteux qu’il n’y paraît. L’ensemble de la procédure de modification du régime matrimonial est expliqué à l’article 1397 du Code civil. Ainsi, il est possible de modifier le contrat de mariage après deux ans d’application du régime matrimonial précédent. Un changement dans le régime matrimonial, peut-être :
Changement total du régime matrimonial, comme la transition d’un régime communautaire juridique avec des biens propres et des biens communs à un régime communautaire universel dans lequel tous les biens seront communs aux conjoints, ou la transition d’un régime communautaire à un régime communautaire à un régime communautaire universel dans lequel tous les biens seront communs aux conjoints. un régime de séparation ou de participation à des acquéreurs.
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L’ajout d’une clause spécifique au mariage des époux. Les époux conservent alors leur contrat de mariage, mais ajoutent une clause spéciale telle qu’une ou l’attribution totale de la communauté au conjoint survivant, une société acquéreur, une clause de préciput,…
Toute modification partielle ou totale du régime matrimonial doit être conforme à la procédure spécifique prévue à l’article 1397 du Code civil.
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Plan de l'article
Un changement ou une modification du régime matrimonial est avant tout un acte notarié établi dans l’intérêt de la famille.
Le changement du régime matrimonial doit être motivé par les « intérêts de la famille ». Les intérêts de la famille doivent être évalués au sens large. À cet égard, la recherche d’une optimisation fiscale à travers une réduction des impôts sur les successions ou l’adoption d’un régime communautaire universel et l’insertion d’une clause d’attribution totale de la communauté au conjoint survivant pour une meilleure protection du survivant des conjoints sont analysées comme dans l’intérêt de de la famille. Le nouveau contrat de mariage ou la simple insertion d’une nouvelle clause dans le mariage actuel contrat devra faire l’objet d’un acte notarié authentique. C’est le notaire qui rédigera la modification du contrat de mariage.
Un acte notarié qui peut faire l’objet d’une approbation judiciaire dans certains cas.
En l’absence d’un enfant, l’approbation judiciaire n’est pas requise.
En l’absence d’un enfant, l’acte notarié sera suffisant et la simple signature du nouveau contrat de mariage avec le notaire entraînera l’adoption du nouveau contrat de mariage. Aucune approbation judiciaire n’est nécessaire.
En présence d’enfants majeurs ou de créanciers, l’approbation judiciaire est nécessaire s’ils s’opposent au changement du régime matrimonial.
Les enfants de l’âge de chaque conjoint doivent être personnellement informés du changement proposé. Une fois informés, ils peuvent s’opposer à la modification du régime matrimonial dans un délai de 3 mois. Cette période commence à courir à partir de la date à laquelle les informations sont fournies par le parents. Dans ce deuxième cas d’opposition des enfants au changement de régime matrimonial, le juge du tribunal de grande instance (TGI) du domicile des parents devra approuver le changement de régime matrimonial. En présence des créanciers, ces derniers disposent également d’un délai de trois mois pour s’opposer au changement du régime matrimonial des conjoints. En cas d’opposition aux créanciers, l’approbation judiciaire devient le passage obligatoire pour le changement ou l’ajustement du régime matrimonial.
En présence d’enfants mineurs, l’approbation judiciaire n’est pas obligatoire
Lorsque l’un ou l’autre des conjoints a des enfants mineurs, le notaire peut saisir le juge des tutelles s’il estime que le changement du régime matrimonial est préjudiciable aux enfants dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l’article 387-3.
Le coût d’un changement au régime matrimonial dépend de la nature du changement.
Comme vous ont compris, le changement du régime des biens matrimoniaux est avant tout un acte notarié. Le notaire doit donc être rémunéré pour cette rédaction authentique et ses conseils (mais aussi fortement l’Etat lorsque le changement de régime matrimonial entraîne un changement de propriété de biens immobiliers).
Les émoluments du notaire pour le changement de régime matrimonial.
Selon la situation : — Un droit fixe de 192,33€ en l’absence d’apports ou de points ou lorsque la valeur du bien dont le bien est déclaré est inférieure ou égale à 30,800€. Autrement dit, lorsque le changement de biens matrimoniaux ne donne pas lieu à une liste et à une estimation de l’ensemble des biens des conjoints. Le montant forfaitaire de 192,33€ est dû lors de l’adoption des clauses d’attribution complète de la communauté au conjoint survivant ou lors de l’introduction d’une clause de préciput, par exemple. Où Un droit proportionnel selon cette échelle bien déclaré est supérieur à 30800€ : —
PLAQUE TRANCHES | Taux applicable |
De 0 à 6 500 | € 1,315% |
De 6 500€ à 17 000€ | 0,542 % |
De 17.000€ à 60.000€ | 0,362% |
Plus de 60,000€ | 0,271% |
Les émoluments pour la liquidation du régime des biens matrimoniaux (p. ex. en cas de passage d’une communauté à un régime de séparation) Par exemple, lorsque le changement du régime matrimonial conduit à l’inscription et à l’estimation des biens des conjoints, le droit proportionnel doit être appliqué (par exemple, le passage d’une communauté juridique à une communauté universelle ou la contribution des biens à la communauté).
PLAQUE TRANCHES | Applicable |
De 0 à 6 500€ | 2,564 % |
De 6 500€ à 17 000€ | 1,058% |
De 17 000€ à 60 000€ | 0,705% |
Plus de 60,000€ | 0,529% |
Une commission consultative prévue à l’article 4 pour la rémunération d’un conseil fourni par le notaire. Ce droit de conseil est librement fixé par le notaire en fonction de la complexité du dossier.
Frais d’enregistrement et autres taxes payables en cas de modification du régime des biens matrimoniaux.
125€ d’une redevance forfaitaire pour l’enregistrement de l’acte auprès de l’administration fiscale ;
L’impôt publicitaire foncier payable en cas de transfert du propriétaire d’un bien immobilier (c’est le cas en particulier lorsqu’il s’agit de la communauté et du système de communauté universelle et de la « transformation » /transfert de propriété propre dans la propriété commune). Cette taxe sur la publicité immobilière s’élève à 0,71498 % de la valeur du droit immobilier transféré à l’autre conjoint .
En cas de contribution à la communauté d’un bien propre, la moitié seulement de la valeur de ce bien propre est assujettie à cette taxe sur la publicité immobilière ;
En cas de transfert de biens indivis acquis avant le mariage à une communauté sans modifier la part de propriété de chacun des conjoints, aucun impôt sur la publicité immobilière n’est payable.
L’impôt foncier payable en cas de transfert immobilier (contribution à une communauté universelle ou transition d’un système communautaire à une séparation ou contribution à une société acquéreuse). Cette taxe est de 0.10% de la valeur du droit immobilier transféré à l’autre conjoint en ce qui concerne la taxe sur la publicité immobilière.
Honoraires d’avocat pendant l’approbation judiciaire nécessaire.
Lorsque le changement du régime matrimonial nécessite l’approbation du juge, les conjoints devront également payer les honoraires de l’avocat qui demandera l’enregistrement.
Mais le plus simple est de demander à votre notaire une estimation !