En l’absence d’un testament ou de dispositions spéciales, la loi précise qui sera les héritiers d’un héritage. Il existe de nombreuses règles pour déterminer qui sont les héritiers. Je vais les expliquer un par un d’une manière simple ; à la fin de cet article, vous serez en mesure de savoir qui hérite en premier sur n’importe quelle succession. Que la succession soit pour une personne célibataire, un frère, le conjoint survivant, avec ou sans testament etc… cet article vous permettra de savoir exactement qui hérite.
Plan de l'article
- Qui hérite d’une succession quand il n’y a pas de testament ?
- Qui hérite en cas de décès d’une seule personne ?
- Qui hérite en présence d’un frère ou d’une sœur : méfiez-vous de l’exception.
- Qu’est-ce que le conjoint survivant hérite au décès du mari ou de la femme ?
- Bilan : qui hérite au cours d’une succession ?
Qui hérite d’une succession quand il n’y a pas de testament ?
La difficulté de trouver les héritiers découle du fait que la loi distingue trois situations. Vous devez d’abord identifier dans lequel vous êtes parce que les règles pour déterminer les héritiers ne seront pas les mêmes.
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- Qui hérite si la personne est célibataire, cohabite, rythmée et n’a rien à voir avec : la règle des ordonnances/diplômes.
- Qui hérite si la personne est mariée et n’a rien prévu : la règle du choix du conjoint.
- Qui hérite si la personne a planifié sa succession : réserve et quota disponible.
Le troisième point est simple. Une personne peut planifier sa succession en faisant un testament, une jambe, un don ou une assurance-vie. Dans ce cas, les héritiers sont ceux désignés par le testament ou qui reçoivent le don ou les bénéficiaires de l’assurance-vie. Il suffit de vérifier que les héritiers réservataires ont reçu une partie de la succession. J’ai déjà expliqué ce point ici : réserve et quotité disponibles : pouvons-nous déshériter ?
Tant que la totalité ou une partie de la succession subsiste qui n’est pas mentionnée dans une testament, non placé dans l’assurance-vie et n’a pas été donné, nous parlons d’une succession ou rien n’est prévu (le terme technique est la dévolution légale). La loi prévoit alors des règles sur les personnes qui héritent des biens du défunt. Le texte distingue deux situations : soit la personne est mariée (et donc les règles de la dévolution légale avec le conjoint s’appliquent), soit la personne n’est pas mariée (puis d’autres règles de transfert légal sans conjoint s’appliquent). Voyons d’abord comment cela se produit pour les personnes qui n’ont rien prévu (point 1 ci-dessous) et qui ne sont pas mariées alors nous verrons les autres règles pour les successions où la personne est mariée et n’a rien prévu (point 2 ci-dessous). Attention, il est absolument nécessaire de distinguer ces deux règles qui seront totalement différentes, c’est l’une ou l’autre.
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Exemple
M. Corrigetonimpot et Mme Corrigetonimpot sont mariés. Le couple est mort dans un accident de voiture. Qui hérite ?
1- Il sera nécessaire de délier les domaines l’un après l’autre ; il est impossible de faire les deux en même temps. Imaginons qu’il semble que M. est mort en premier dans l’accident.
2- Nous faisons la succession de M. Nous suivrons donc les règles du point 2 : rien n’est prévu et le défunt est marié.
3- Nous ferons alors la succession de Mme Nous suivrons ensuite les règles du point 1 : rien n’est et le défunt n’est pas marié.
Qui hérite en cas de décès d’une seule personne ?
La loi spécifie qui hérite pour la dévolution légale sans conjoint : nous l’appellerons les règles des ordres et des degrés . Du côté de la succession, la notion de conjoint ne concerne que le couple marié. Cela signifie que les ordres et les diplômes s’appliqueront pour les décès de célibataires, mais aussi pour les collègues et même pour ceux qui meurent ! Quiconque n’est pas marié et n’a pas de plans (pas de testament, pas d’assurance-vie, pas de cadeaux) verra sa succession traitée de cette façon.
Le texte va classer les héritiers selon quatre ordres. Ils sont représentés dans les colonnes du tableau ci-dessous. Chaque héritier aura également un degré que vous pouvez trouver en regardant la ligne de table.
Héritage sans conjoint où rien n’est attendu : ordre et degré.
Par exemple, les parents sont de deuxième ordre (deuxième colonne) et de premier degré (première ligne). Pour savoir qui hérite, c’est très simple : les héritiers qui ont le meilleur ordre sont retenus en premier ; tous les autres sont éliminés. Ensuite, nous recherchons ceux qui ont le meilleur degré parmi la colonne sélectionnée, et ce sont eux qui récupèrent l’ensemble de la succession.
Exemple
M. Corrigetonimpot meurt et n’a pas de plans. Il n’est pas marié. Il a deux enfants, un petit-fils, ses parents, son partenaire Pacs et son frère encore en vie. Qui hérite ?1- Nous regardons d’abord les commandes (colonnes). Nous avons des gens de première classe (enfants). En fait, les ordres 2, 3 et 4 sont éliminés. Les parents et son frère n’auront rien. 2- Nous regardons les degrés parmi l’ordre choisi. Les enfants sont de degré 1 et le petit-fils est à 2. En fait, ce sont les deux enfants qui recevront la totalité de la succession.
On peut voir que le partenaire et le partenaire ne sont pas inclus dans le tableau. En effet, ils ne sont pas héritiers par défaut et ne recevront rien (le passé peut rester dans la maison pendant un an avant de partager et c’est tout). C’est pour cette raison que je souligne souvent l’importance de les protéger : comment protéger le partenaire et le partenaire en cas de décès ?
Exemple 2
M. Corrigetonimpot meurt et n’a pas de plans. Il a acheté une maison avec sa concubine. Il reste son frère, son neveu, son cousin et ses grands-parents. Qui hérite quoi ?1- Nous faisons la succession de M. Corrigetonimpot. Son concubine gardera la moitié de la maison qui est déjà la sienne et M. ‘s héritiers recevront l’autre. moitié que le défunt a payé.2- Nous cherchons d’abord l’ordre. Il n’y a personne dans la première colonne. Le frère et le neveu sont du deuxième ordre qui élimine tous les autres (ordre 3 et 4) .3- Ensuite, nous regardons les degrés à travers les lignes. Le frère a un meilleur degré (2) que le neveu (3). C’est le frère qui hérite de la moitié de la maison. Une situation délicate parce que le frère devra gérer une indivision sur la maison avec la concubine du défunt.
Via le tableau ci-dessus, il devient très facile de savoir qui hérite pour un célibataire sans testament. Il suffit de regarder les colonnes, puis les lignes pour savoir qui hérite. Vous pouvez également utiliser l’arbre de succession ci-dessous qui donne les degrés (nombre dans les rondes) et les ordres selon la couleur.
Attention, cependant, il y a trois exceptions à la règle des ordres et des diplômes. Les deux premiers sont simples et très commun. J’évoquerai brièvement la dernière à être complète avant de conclure sur la dévolution légale sans conjoint.
Qui hérite en présence d’un frère ou d’une sœur : méfiez-vous de l’exception.
Vous trouverez que j’ai mis les frères et sœurs en italique dans le tableau ci-dessus. La première exception concerne la situation suivante : succession sans conjoint ou descendants en présence de parents et de frères/sœurs. Si nous nous en tenons à ce que nous venons de voir, l’analyse devrait être la suivante :
1- Rien n’est prévu et la personne n’est pas mariée, nous suivons la règle des ordres et des degrés.
2- Il n’y a pas de descendant. Dans le second ordre, nous avons des parents et des frères, ce qui signifie que tous les éléments suivants sont exclus.
Sachez que dans cette situation, cela n’arrive pas de cette façon. La loi impose une règle qui passe avant le tableau présenté. En présence des parents et des frères et sœurs, la succession sera divisée comme suit : 1/4 à chaque parent vivant et le solde alloué à tous les frères et sœurs du défunt. Ne me demande pas pourquoi, c’est comme ça. On peut alors voir des situations où un frère récupère plus que les parents quand il a un degré inférieur.
Exemple
M. Tax Corrigo meurt. Il n’a pas d’enfants, n’est pas marié et n’a pas de projets. Il a un père, un frère, une sœur et des grands-parents encore en vie. Qui hérite ?1- Rien n’est prévu et M. n’est pas marié. Nous regardons le tableau de l’ordonnance/degré. Personne dans le premier ordre. On garde l’ordre deux parce qu’il y a un père, un frère et une sœur. Les autres sont exclues.2- Nous ne regardons pas les degrés parce que nous sommes dans le cas de l’exception : succession avec parent frères et/ou sœurs. 3- Le père reçoit 1/4 de la succession. Le frère et la sœur partagent le reste, 3/8 chacun. NB : Si la mère avait été vivante, elle aurait eu 1/4 comme les trois autres héritiers.
On peut noter que les demi-frères et sœurs ont les mêmes droits en tant que frères et sœurs. Tant que le lien sanguin existe, la loi est la même. En présence des parents du défunt et d’un demi-frère, la succession sera de 1/4 à chaque parent et le reste au demi-frère.
Succession avec enfants ou frères et sœurs : la règle de la représentation.
La deuxième exception est la représentation. Ce concept se produit lorsqu’un enfant est décédé avant ses parents. Cette règle très logique permet de respecter le partage équitable. Un ou plusieurs enfants pourront représenter leur père ou mère décédée pour le partage d’un héritage. L’exemple le plus courant facilite la compréhension de la représentation.
Exemple
M. Corrigetonimpot est mort. Il a eu deux enfants Luke et Marc mais Marc est mort avant M. Corrigetonimpot il y a quelques années. Marc avait un fils Jean. Qui hérite ?1- Le défunt n’est pas marié et rien n’est prévu, nous regardons les ordres/degrés. 2- Il y a un fils Luke et un petit-fils Jean. Le premier ordre est conservé et les autres héritiers sont exclus. 3- Ici Luc a un meilleur degré que Jean. Pourtant, il ne va pas tout récupérer.
Le petit-fils pourra représenter son père décédé dans la succession du grand-père. Dans notre situation, Jean représentera son père Marc dans la succession de M. Corrigetonimpot. Par la représentation, il « devient » légalement un enfant. Il pourra alors hériter de la moitié de la succession parce qu’elle devient du premier degré.
La représentation s’applique dans les deux situations suivantes. Soit en présence de frères et sœurs avec un neveu représentant un parent décédé.
Ici, M. Corrigetontax est mort sans enfant, conjoint ou parent et laisse trois frères/sœurs avec une nièce. Fanny pourra venir représenter son père défunt Edouard. Elle devient alors légalement sœur et récupère 1/4 de la succession.
Soit on trouve la représentation dans les descendants. Il peut ensuite être appliqué sur plusieurs niveaux comme dans le cas extrême ci-dessous.
Benoit reçoit la moitié comme enfant et l’autre enfant Basil aurait dû recevoir l’autre moitié. A travers la représentation, ses enfants Chloé, Clara et Cédric peuvent revendiquer la succession d’Alain. Cédric est déjà mort, mais ses deux enfants le représentent. Chloé et Clara reçoivent chacun 1/3 de la part que Basil aurait dû avoir. L’autre tiers que Cédric aurait dû avoir est divisé entre Dorothée et Denis.
Bien que difficile à expliquer, nous voyons que la représentation reste très logique et permet de respecter une division entre branches en cas de mort trop tôt. Notez que par la représentation, nous « devenons » du même rang que l’héritier et alors nous aurons également les mêmes droits, la même imposition etc…
La fente du domaine
La dernière exception concerne les successions où il n’y a pas de premier ordre et pas de second ordre. C’est donc assez rare : le défunt ne doit pas être marié, n’avoir pas de plans, pas de descendants, pas de frères, de neveux ou de nièces. Dans un tel cas, le créneau de succession est d’abord appliqué avant de regarder la table d’ordre et de degré. Le créneau de succession est de dire que la moitié de la succession sera donnée aux héritiers de la branche maternelle et l’autre moitié sera transférée à ceux de la branche paternelle. Nous allons donc regarder qui a le meilleur ordre et le meilleur diplôme seulement parmi les héritiers maternels : le gagnant aura 50% de la succession. Ensuite, nous ferons le même côté paternel pour savoir qui a les 50 % restants.
Exemple
M. Corrigetontax meurt et ne laisse qu’une grand-mère du côté de sa mère, une tante du côté de sa mère et un oncle du côté de son père. Qui hérite ?
1- Si nous suivons la règle habituelle, la grand-mère est du troisième ordre et exclut tout le monde. Cependant, on est dans l’exception ici (personne de l’ordre 1 ou 2) donc on applique d’abord la fente de succession.
2- La moitié de la succession ira au côté mère. Pour cette partie, il y a la grand-mère et la tante. C’est la grand-mère qui récupère 50% parce qu’elle a un meilleur ordre.
3- L’autre moitié de l’héritage ira du côté du père. Seul l’oncle reçoit 50%
Le concept est très technique et assez rare. Une fois que vous avez un héritier proche, cela ne s’applique plus.
Exemple
Même propriété avec un neveu. Qui hérite ?Le neveu est de l’ordre deux et exclut les ordres trois et quatre. La fente ne s’applique pas si l’on a des gens avant le troisième ordre. Le neveu récupère tout.
Vous pouvez maintenant déterminer les héritiers d’une succession sans conjoint où rien n’est prévu. Il suffit de regarder la table de commande/degré et d’appliquer les trois exceptions : représentation, emplacement de succession, et partage spécifique s’il y a parent frère/sœur qui héritent. Avertissement, ces règles ne sont pas valables pour les personnes mariées. Les successions des personnes mariées, cohabitées ou célibataires seront ainsi si elles n’ont pas fait de testament ou d’assurance-vie. Nous allons maintenant voir qui hérite quand le défunt a été marié. La règle des ordres ou des diplômes doit être oubliée, car une autre loi s’applique.
Qu’est-ce que le conjoint survivant hérite au décès du mari ou de la femme ?
Une fois marié, le traitement de la succession est différent. Encore une fois, la règle que je présente ici pour savoir qui sont les héritiers ne concerne que la partie de la succession pour laquelle rien n’est prévu (pas de don, pas de testament, pas d’assurance-vie). Avant de vous donner la règle, plusieurs notes importantes :
-
- démembrement doit être maîtrisé avec les notions d’ « usufruit » et de « propriété nue » (voir lien ci-dessous).
- Si le couple a fait un don à la dernière personne vivante, la succession est considérée comme prévue et une règle spécifique s’applique.
Rappelons-nous rapidement que l’usufruitier peut jouir de la propriété (il peut vivre ou louer la propriété et a le contrôle de l’argent) pendant que le propriétaire nu est propriétaire de la propriété (il doit attendre la mort de l’usufruitier pour récupérer l’immobilier ou l’argent comptant). Vous trouverez ici une explication détaillée du démembrement et les détails du dernier don vivant : comment fonctionne le don ?
- Le conjoint divorcé ne reçoit rien de la succession parce qu’il est ensuite traité au moyen de commandes ou de diplômes.
- Les héritiers utilisent uniquement sur la succession du défunt. Bien sûr, le conjoint survivant conserve ce qui lui appartient et héritera d’une partie de ce qui appartenait à son conjoint décédé.
- La Diète matrimoniale ne change pas les pourcentages transmis aux héritiers au décès d’un conjoint.
Succession : qui hérite en cas de décès du conjoint ?
Une fois qu’une personne mariée décède, le conjoint survivant aura toujours quelque chose si rien n’est prévu. Il est nécessaire de distinguer 4 situations.
1- Le défunt n’a que des enfants en commun avec son conjoint : le conjoint survivant peut choisir. Soit il récupère 1/4 de la propriété, soit il prend l’usufruit de tout. Les enfants auront alors soit les 3/4 de la propriété, soit la propriété nue.
2- Le défunt a des enfants, mais un ou plusieurs sont d’un autre lit (ce qui n’est pas commun avec son conjoint). Le conjoint survivant hérite du quart de la succession et tous les enfants du défunt partagent le reste. Le choix de l’usufruit n’est plus possible.
3- Le défunt n’a pas d’enfants mais reste ses parents. Chaque parent encore en vie reçoit alors 1/4 de la succession. Le conjoint survivant a le reste (1/2 si les deux parents sont vivants, 3/4).
4- Le défunt n’a ni parents ni enfants. Le conjoint marié reçoit alors la totalité de la succession.
Qu’ est-ce que le conjoint survivant hériter ?
En bleu ciel apparaît ce que le conjoint survivant reçoit. Les enfants ou les parents héritent du solde, le cas échéant.
Ces quatre règles remplacent tout ce que nous avons vu auparavant par des commandes/diplômes. Une fois marié, frères, sœurs, grands-parents etc… ne pourront plus hériter si rien n’est prévu. Comme je l’ai expliqué au début de l’article, il est nécessaire d’identifier la situation : soit la personne n’est pas mariée et nous regardons les ordres/diplômes, soit la personne est mariée et les 4 règles ci-dessus s’appliquent.
Exemple
M. Corrigetontax est marié et a deux enfants en commun avec Mme a un enfant issu d’une union antérieure. M. meurt et quitte sa famille, ses parents et un frère. Dans son domaine, il y a la moitié de la maison (valeur de 75.000€) et 25.000€ dans la banque. Qui hérite ?1- Rien n’est prévu et M. était marié. Nous utilisons la loi pour le succession d’une personne mariée et surtout pas les ordres/degrés.2- Nous faisons la succession de M. et tous ses enfants sont communs. Mme sera en mesure de choisir entre 1/4 de M.ou l’usufruit sur tous les biens de M.s succession. Notez que si Mme était morte en premier, nous aurions eu un enfant rare et M. n’aurait pas pu prendre l’usufruit.
Dans une telle situation, si Mme prend 1/4 du patrimoine, elle a droit à 100,000/4 ou 25,000€. Elle prend ce 25 000€ où elle veut : soit un morceau de maison, soit de l’argent, ou un peu des deux. Les enfants partageront le reste. Si Mme prend l’usufruit, elle peut vivre ou louer la maison comme elle l’entend (elle possède sa propre moitié et a l’usufruit de l’autre moitié reçu par la succession de son mari). Elle reçoit également 25 000 euros en espèces en usufruit. À sa mort, elle doit restituer les 25 000 euros aux propriétaires d’enfants nus et ces derniers récupéreront la moitié de la maison qu’ils possèdent nue.
Succession d’un personne mariée : le régime matrimonial change pas les héritiers !
On m’interroge souvent sur l’impact du régime matrimonial sur les héritiers. Il est important de noter que les héritiers restent les mêmes malgré le régime matrimonial. Si vous avez des enfants, que vous soyez marié en vertu du régime juridique ou ayez opté pour la séparation des biens, votre conjoint recevra 1/4 de la succession. Les règles ci-dessus sont les mêmes que vous êtes marié.
Le régime des biens matrimoniaux aura une incidence sur le partage et donc sur le montant transmis. Sur la succession d’une personne mariée ayant des enfants non communs, le conjoint survivant recevra nécessairement 1/4 de la succession. D’autre part, selon le régime matrimonial, cela peut être 1/4 de 50 000€ ou 1/4 de 400 000€ parce que la division ne sera pas la même.
Exemple
M. Corrigetontax a un enfant et se remarie. Avant le mariage, il possédait un maison d’une valeur de 100 000€ et après le mariage, il a acheté une autre maison d’une valeur de 50 000€ avec son salaire. Qui hérite quoi ?1- M. est marié donc la règle que nous venons de voir s’applique. En présence d’un enfant pas Avant de savoir qui hérite, nous devons voir ce qui est dans M. ‘Tout dépend du régime.3- Si M. est marié en séparation de biens, tout lui appartient. Il possède 150 000 euros : sa femme recevra 1/4 et son enfant aura le reste. 4- Si M. est marié sans contrat, la maison acquise après le mariage appartient déjà à Mme pour la moitié. Il y a donc 125 000€ dans M. ‘s succession. Sa femme aura 1/4 et son enfant le reste.
Vous pouvez en apprendre davantage sur l’impact du régime matrimonial et sur les règles de partage de l’héritage ou du divorce ici : comment fonctionne le régime matrimonial ?
Bilan : qui hérite au cours d’une succession ?
Maintenant, vous avez toutes les clés en main pour trouver les héritiers :
- Soit il y a un testament, un cadeau ou une assurance vie. Le bénéficiaire est alors connu et il suffit de vérifier la réservation .
- Soit le défunt n’est pas marié. La succession est transmise selon la règle des ordres et des degrés.
- Soit le défunt est marié. Ensuite, nous devons regarder le tableau que nous venons de voir pour savoir ce que le conjoint survivant reçoit.