Économie sociale et solidaire : un terme que l’on rencontre de plus en plus dans le secteur professionnel. Bien loin d’être similaires aux entreprises traditionnelles, les structures membres de l’ESS se voient régies par une loi bien définie, adoptée le 31 juillet 2014. Alors de quoi s’agit-il réellement ? Quel est le but de l’économie sociale et solidaire ? On fait le point !
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Le projet social : au centre de toute structure de l’ESS
Contrairement aux idées reçues, aucune restriction concernant le secteur d’activité n’est appliquée pour les structures faisant partie de l’ESS. Ainsi, l’économie sociale et solidaire compte de nombreux domaines d’activités parmi ses membres. D’ailleurs, leurs formes juridiques sont également variables, et regroupent plusieurs types de structures, dont des coopératives, des mutuelles, des fondations, des associations, et même des entreprises sociales à statut commercial.
La présence d’un projet social à but non lucratif est ainsi au centre des intérêts de toutes les structures de l’ESS. Ce projet peut aller de la création d’emplois durables et non délocalisables à l’optimisation de la cohésion sociale, en passant par la considération des besoins socio-économiques du pays…
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En bref, l’ensemble du fonctionnement de l’entreprise (activité, salariés, les clients, les bénéficiaires, l’organisation, le programme de financement…) doit être axé sur un projet à but social.
AÉSIO mutuelle fait partie des membres actifs de l’ESS, et a pour ambition d’accompagner ses adhérents à toutes les étapes de leur vie pour un meilleur quotidien. Soutien essentiel pour les besoins de prévention santé et ceux liés au vieillissement de ses membres, il s’agit d’un acteur majeur qui se mobilise au quotidien pour l’égalité à travers le sport, la solidarité, l’inclusion et la citoyenneté ; tout en intervenant dans l’assurance et la prévoyance (habitation, auto).
Des principes définis pour l’ESS
Faire partie de l’économie sociale et solidaire oblige donc les structures à respecter les principes définis par la loi du 31 juillet 2014. Plusieurs points essentiels sont mis en exergue par cette réglementation, dont :
- La poursuite de l’utilité sociale
Bien différente des entreprises traditionnelles, qui reposent entièrement sur leur chiffre d’affaires et la rentabilité de leurs activités, une entreprise ESS est pour sa part jugée à partir de ses performances en matière d’impact social. Ainsi, chaque membre devra donc concourir à au moins un objectif parmi les suivants :
– Soutien envers les personnes fragiles
– Participer à la lutte contre les inégalités, la discrimination et les exclusions (à travers l’éducation populaire, l’optimisation de la cohésion ou renforcement territorial, etc.)
– Contribuer au développement durable.
- Travailler sur un modèle économique viable
Pour garantir sa pérennité, une entreprise ESS devra trouver un modèle économique fiable pour atteindre un objectif social donné. Cela permettra de gagner la considération des investisseurs pour être en mesure de bénéficier de financements dans la réalisation des projets sociaux. En effet, les financements publics étant aujourd’hui de moins en moins importants, il est primordial de trouver d’autres méthodes de ressources (vente de prestations ; services aux entreprises et particuliers…).
- Gouvernance démocratique
L’ensemble des réflexions, décisions, contrôles et applications des décisions doit être organisé par les statuts avec les participations des différentes parties, dont les associés, les employés, ainsi que les membres ou parties prenantes.
- Rentabilité au service du social
Il est important de noter que les bénéfices des activités des structures de l’ESS sont directement affectés à d’autres projets sociaux tenus par la structure elle-même. Ainsi, il est important de savoir équilibrer son budget pour être en mesure de payer les prestataires et salariés, tout en réalisant un bon investissement pour les actions à venir.