Vous avez trouvé l’affaire que vous aimez, la prochaine étape est de trouver le financement nécessaire pour son rachat. En plus de la contribution personnelle et des diverses subventions que vous pouvez demander, vous devrez demander un prêt auprès d’une banque. Comment faire pour ça ? Comment évaluer vos besoins de financement ?
Plan de l'article
Reprise d’une entreprise, porte, droit de location…
La reprise d’une entreprise est un transfert d’activité commerciale à un acheteur. Dans le cas où il entretient et poursuive l’entreprise, il signe un droit de location. Cela signifie que l’acheteur achète le client, le nom du magasin ou du restaurant, l’équipement et les licences. Sinon, si l’acheteur achète un local non professionnel ou si son activité est différente de l’ancien propriétaire, il achète le pas de porte.
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- Dans dans les deux cas : signer le droit de location ou pas de porte, le propriétaire du projet doit financer l’achat de l’entreprise dans la création de crédit ou avec l’aide d’un financement d’acquisition d’entreprise. Il sera en mesure de recevoir diverses aides de l’Etat ou des organismes privés, mais passer par la boîte bancaire est inévitable pour financer la totalité du montant de l’entreprise.
La mise en place du dossier de reprise devra être cohérente, précise en termes de chiffres et parfaitement maîtrisée devant le banquier . C’est une mission délicate qu’il est recommandé de confier à un courtier de prêts professionnel pour espérer gagner la négociation surtout en ces temps de crise économique et de fragilité financière.
Les 3 étapes de préparation du dossier de financement
1.Élaboration du plan d’affaires et du plan de financement :
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Le plan d’affaires est un élément très important dans la détermination du montant du crédit bancaire pour le rachat d’un affaires. Il comprend l’état des résultats prévisionnels, le plan de financement triennal et, idéalement, le plan des flux de trésorerie.
Le plan de financement comprend le prix du rachat de l’entreprise, les éléments incorporels tels que le dépôt de garantie du loyer, le loyer anticipé mensuel ou trimestriel, les frais d’acte et d’enregistrement, les frais d’agence immobilière, les travaux à faire si nécessaire, l’équipement, le besoin de fonds de roulement et d’autres postes à ne pas oublier en fonction de l’activité à financer.
2.Financement et aide à la création ou à la reprise des échanges
Cotisations personnelles et financement assisté
Dans chaque projet La contribution personnelle contribue à réduire le montant à emprunter et à déterminer l’engagement du propriétaire du projet. Il devra couvrir entre 15 et 30 % du coût total du projet de prise en charge. Il convient de noter que la qualité du projet détermine le montant de la contribution personnelle.
En plus de la , les prêts honoraires accordés à taux zéro le plus souvent émis par des réseaux associatifs, les plates-formes d’initiatives locales (France Initiative ou le réseau Entreprendre) peuvent compléter la contribution personnelle pour un montant compris entre 15 et 50 000 euros. Ils fournissent également des garanties supplémentaires appréciées par les banques.
Aide financière de l’Etat
Pour couvrir le financement d’un projet d’entreprise commerciale, la prise en charge peut bénéficier d’une aide financière de l’État ou de divers régimes tels que le dispositif Naccre . Ce type de crédit professionnel au taux de 0% peut aller jusqu’à 10.000 euros, mais à condition qu’il soit accompagné d’un prêt bancaire supplémentaire.
Fonds de garantie
Les fonds de garantie et les cautions facilitent l’accès au crédit bancaire grâce à leurs effets d’atténuation des risques.
Exemple : Fonds de garantie de l’Initiative pour les femmes (FGIF), contre garantie OSEO qui accepte d’être cautionnement sur une partie du montant du prêt bancaire (50 -70% de le montant total).
3.Financement bancaire, à confier à un courtier professionnel
Le soutien financier de divers organismes publics et associations est souvent lié au cofinancement d’un prêt accordé par une banque. À cette époque, il est crucial de ne pas improviser pour convaincre le financier.
appel à des professionnels du courtage de crédit professionnel, leur expérience dans le secteur bancaire et leur expertise en gestion d’entreprise et prévision guideront votre projet de rachat d’entreprise sur la bonne voie . Faites
Avant de déterminer le montant exact du prêt d’acquisition requis pour racheter l’entreprise, le courtier calcule avec précision les besoins de trésorerie à court et à long terme de l’entreprise commerciale. Comme le besoin de fonds de roulement et de départ de trésorerie qui permet à l’entreprise d’opérer en attendant la hausse de son chiffre d’affaires.
Un petit mot sur le dernier orateur : le banquier…
Pour limiter son risque, le banquier assurera la qualité du projet pour reprendre une entreprise artisanale ou commerciale. Il évaluera la valeur et les conditions économiques du marché au niveau local, le professionnalisme de l’acheteur et ses qualifications (certaines branches de métiers comme la coiffure, la boulangerie ou l’optique nécessitent un diplôme) mais surtout si l’acheteur s’est entouré de personnes compétentes et expérimentées (Chambres de commerce et de commerce, partenaires solvants, gestionnaires…).
Pour conclure : Le banquier est le dernier intervenant à signer une reprise d’entreprise par l’octroi d’un crédit de financement. L’évaluation des risques, l’analyse des rendements des investissements, l’adaptation à toutes les situations avec une bonne marge de manœuvre sont quelques-uns des éléments dont il prendra en compte dans sa décision finale.