Vous connaissez ce moment où, face à un rond-point, vous hésitez entre tourner à droite, aller tout droit ou faire demi-tour ? C’est un peu l’image du bilan de compétences : une étape décisive pour prendre la bonne direction dans votre carrière. Comme pour ce fameux rond-point, certaines personnes foncent pourtant sans trop réfléchir, d’autres tournent en rond et d’autres encore préfèrent s’arrêter à la première sortie sans vérifier si c’était vraiment le bon chemin. Pour ne pas faire partie de ces différents groupes, vous devez ainsi connaître les quelques erreurs les plus courantes à éviter lorsque vous faites un bilan de compétences.
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Négliger la préparation avant le bilan
Passer en mode automatique dès le départ n’est jamais une bonne idée. La première erreur courante consiste ainsi à se lancer dans un bilan de compétences sans avoir fait un minimum de réflexion en amont. Pourquoi vous le faites ? Quels sont vos objectifs ? Vous êtes à la recherche d’un changement radical ou vous souhaitez simplement valider vos acquis ? Répondre à ces questions avant même de commencer vous permettra de mieux structurer votre démarche.
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Vous devez par ailleurs vous renseigner sur le déroulement d’un bilan de compétences afin de comprendre ce à quoi vous allez être confronté. Mieux vous serez informé, plus vous aborderez les différentes étapes de ce test de vos aptitudes avec assurance. La préparation est un peu comme un échauffement avant une course : vous vous donnez les moyens d’éviter les crampes sur la ligne de départ.
Choisir un prestataire sans vérifier ses références
Il serait dommage de confier une telle mission à n’importe qui. Certains le font pourtant et se retrouvent avec des résultats discutables. Avant de signer avec le premier prestataire venu, assurez-vous donc de ses propres compétences et de ses références. Vous ne voulez pas confier votre avenir professionnel à quelqu’un qui ne sait pas vraiment ce qu’il fait. Prenez le temps de vérifier les avis, de demander des recommandations, voire de discuter directement avec l’expert pour juger de son sérieux. Un professionnel de confiance saura vous guider, poser les bonnes questions et, surtout, éviter de vous donner des conseils génériques trouvables en deux clics sur internet.
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Ne pas être honnête pendant le processus d’évaluation
Il est tentant de polir un peu la réalité, d’enjoliver ses compétences ou de minimiser certains échecs passés. Attention toutefois : vous ne passez pas un entretien pour impressionner. Ici, le but est d’obtenir une photographie fidèle de votre parcours. Si vous commencez à raconter des demi-vérités, vous risquez de fausser complètement l’analyse. Ne pas être honnête durant cette phase s’apparente à mentir à votre médecin. Les recommandations que vous obtiendrez seront erronées et vous vous retrouverez peut-être avec des solutions qui ne correspondent pas du tout à vos véritables besoins. Soyez donc transparent, même si cela signifie reconnaître des faiblesses. Après tout, c’est en les identifiant que l’on peut travailler dessus.
Ignorer les conseils post-bilan
Enfin, dernière erreur classique : faire son bilan de compétences, écouter attentivement pendant tout le processus… puis tout laisser tomber une fois les résultats en main. C’est un peu comme acheter un livre que vous ne lirez jamais. Vous avez fait tout ce chemin, investi du temps et peut-être de l’argent, alors pourquoi ignorer les recommandations qui en découlent ?
Les résultats d’un bilan sont une feuille de route. Si vous choisissez de ne pas la suivre, vous risquez de vous retrouver à la même place dans quelques mois, avec les mêmes doutes et les mêmes frustrations. Prendre le temps d’appliquer les conseils reçus est ainsi indispensable pour maximiser l’impact de ce travail sur votre carrière. Les suggestions post-bilan sont là pour vous aider à mettre en pratique les apprentissages et à avancer concrètement.